samedi 27 janvier 2007
PUNTA ARENAS LA CHILIENNE 25/01/2007
Après avoir traversé des plaines désertiques et aperçu de nombreux troupeaux de moutons, élevage principal de la région, des lamas, des autruches et chevaux nous sommes enfin, après 11h00 d'autobus, arrivés dans cette ville de 117,000 habitants, sise sur le Canal de Magellan. Quelle ne fût pas notre surprise, d'entrer dans une ville aussi belle avec de beaux édifices publiques, de coquettes petites maisons très bien entretenues, toutes en couleur, et des rues asphaltées ou en ciment. On sent que cette ville a un plan d'urbanisme structuré et qu'elle veut conserver ses trésors du passé. De beaux musées, palais, églises et une cathédrale ont pignon sur rue. Pour trouver une réponse à la présence de tant de beauté, il faut remonter à son histoire. Il y a 12,000 ans vivaient des aborigènes qui comme en Argentine sont tous disparus et pour les mêmes raisons. Le navigateur portugais Magellan, à qui on donna son nom au détroit, a découvert ce dernier en 1520. Au début la ville était une base militaire et on y vivait de la pêche, de l'agriculture et de l'opération forestière. Plus tard, tout comme à Ushuaia, pour affirmer son autorité territoriale on ouvrit une prison. C'est de 1875-1885 qu'elle prit son essor, alors que le gouvernement de Manuel Mont voulant un meilleur sort pour cette dernière décida
d'instaurer une immigration intensive. Des immigrants espagnols et croates vinrent coloniser cette région et Punta Arenas devint par la suite la capitale de la Pentagonie, la Terre de Feu et de l'Antartique chilienne. Le gouverneur Diego Duble Almeyda acheta 300 moutons des Iles Malouines et ainsi commença l'élevage intensif du mouton ce qui fit la fortune de 4 grandes familles de la région. Avec l'industrie connexe, son détroit et son climat favorable, le tout contribua à sa prospérité. Sa température est clémente, 2 degré celcius en hiver et 11 degré en été et jusqu'à 18 heures d'ensoleillement en été et ses pluies abondantes font la fertilité de ses sols.
En 1914 avec l'ouverture du Canal de Panama, l'économie locale en pris pour son rhume. Par contre avec la découverte du pétrole dans la région en 1950, le tout redevient à la normale. Son port sert de halte aux bateaux de touristes navigant dans le détroit qui relie le Pacifique à l'Atlantique. Charles Darwin séjourna 5 ans dans la région pour documenter sa théorie de l'évolution des espèces. Antérieurement cette ville s'appelait Sandy Point, ce qui veut dire Pointe Sablonneuse en français et Punta Arenas en espagnol.
vendredi 26 janvier 2007
CADEAU GREC DU CANADA A L' ARGENTINE
Les argentins sont aux prises avec un problème de prolifération de sa population de castors. En 1947, le Canada, à la demande des colonels d'alors qui voulaient tirer avantage du commerce des fourrures, donna 25 couples de castors. Aujourd'hui ils sont plus de 200,000, car ici, ils n'ont pas de prédateurs en Terre de Feu. Comme les hivers australs sont moins rigoureux qu'au Canada, la qualité des peaux est moindre et on en obtient un prix plus bas. Ces ingénieurs de barrages ont inondé des régions entières nuisant considérablement à l'activité principale de cette région qui est l'élevage de moutons. Pour contrôler cette population, les autorités argentaines pensent avoir trouvé une solution.
Ils veulent développer un met culinaire local qu'ils offriront aux touristes, de plus en plus nombreux en Terre de Feu.
Si cela ne fonctionne pas, je gage qu'ils finiront comme les lapins auxquels on injecta un virus pour contrôler le cheptel. Ces lapins mangeaient la nourriture des moutons. Pour s'en débarrasser, on introduit des renards et ces derniers au lieu de manger les lapins mangèrent les moutons.
USHUAIA LA MODERNE
Ushuaia la moderne a été officiellement fondée en 1884. Nous avons été surpris par sa végétation, quoique peu variée, très belle. Beaucoup de feuillus qui rougissent à l'automne austral et la neige recouvre de son manteau le territoire l'hiver. Nous avons aperçu le Cerro del Castor, un centre de ski avec d'excellentes dénivellations où les skieurs d'élites de l'hémisphère nord viennent s'entraîner l'été. Dans les années 1970 le gouvernement fédéral argentin désigna cette ville zone franche (aucun impôt) dans le but de favoriser son développement économique. Plusieurs grandes compagnies internationales vinrent s'y établir pour profiter de cette manne. La construction résidentielle s'y est développée de façon désordonnée et il n'est pas rare aujourd'hui que des maisons soient construites sur des terres n'appartenant pas au propriétaire. C'est pour cette raison que ces dernières reposent sur des fondations en billots de bois pour les démenager au besoin. Au cours de notre première journée, nous avons fait une excursion dans le parc nationale, pris le train du bout du monde et finalement navigué 5h30 sur le Canal Beagle pour observer les paysages, les oiseaux, les lions de mer et les pingouins. La deuxième journée, nous avons fait une expédition en 4X4 Land Rover pour visiter l'Estencia Haberton. Ce coin de pays n'est pas donné et tout y est plus cher, mais nous pouvons dire que nous avons été dans l'extrême sud de l'Argentine dans une cabane à Ushuaia et non dans notre cabane au Canada. Le 25 janvier, Caroline s'envola vers Montréal et nous sommes partis pour Punta Arenas au Chili en autobus. ( 11h de trajet)
USHUAIA LA FINE DEL MONDO 21/01/2007
Il ne faut pas traduire fine del mondo par fin du monde, mais plutôt par bout du monde, c est beaucoup plus agréable à vivre. Cette petite ville de 65,000 habitants fondée en 1884 fait partie de la province Tierre del Fuego (Terre de Feu). La Terre de Feu est une île située entre le canal de Magellan au nord et du continent Antarctiques au sud et est séparée en deux parties entre le Chili et l'Argentine.
C'est aussi la rencontre entre les océans Atlantique et Pacifique et le Cap Horn est à 140km d'Ushuaia. La route Trans America de 17,818km de long, entre l'Alaska et la Terre de Feu se termine dans le Parque Nationales del Tierra del Fuego. Cette région autrefois habitée par les indiens Yamanas qui étaient des pêcheurs de moules, de lions de mer et de baleines. Ces derniers vivaient nues et pour se protéger du froid s'enduisaient d'huile de lion de mer. Le nom de Terre de feu a été donné par les navigateurs qui apercevaient au large des côtes de la fumée. C'était les indiens qui allumaient des feux pour se réchauffer. Seulement une pure descendante de cette tribu vit encore en Terre de Feu du côté chilien à Port William. Cette population a été décimée par les assassinats, la maladie apportée par les européens et l'abus
d'alcool. Le pasteur Thomas Bridges orphelin anglais né aux Malouines et élevé par les missionnaires anglicans, y fonda une mission dans le but de convertir les aborigènes en 1847. Plus tard, l'Argentine offrit au pasteur d'échanger ses terres contre un emplacement de son choix. Les argentins ne voyaient pas d'un bon oeil la présence d'anglais dans la région. Sous les conseils des Yamanas, le pasteur choisit un endroit à l'abri des vents, riche en poissons et en forêts. Aujourd'hui, on y retrouve toujours l'Astencia Haberton, classée monument national et ouverte au public. Les descendants du pasteur y vivent toujours. Par la suite, pour établir sa souveraineté, l'Argentine, ouvrit une prison en 1920 pour la fermer en 1947 à cause d'insalubrité et de surpopulation. Cet endroit était idéal contre les évasions et les prisonniers bûchaient des arbres très nombreux dans ce bout du monde et aidaient au développement de la région. De nombreuses personnalités politiques et artistiques y furent incarcérées. Une des plus célèbres est sans doute Carlos Gardel compositeur de chansons et musiques de tango.
lundi 22 janvier 2007
GLACIER UPSALA 21/01/2007
Partis à 7h45 le matin et retour à 21 heures le soir. Après un trajet d'une heure 30 en autobus, nous avons pris un gros catamaran d'une capacité de 200 passagers au port de PUERTO BANDERA. Cette fois destination GLACIAR UPSALA le plus gros glacier
d'Argentine. Après 2 heures de navigation sur le LAGO ARGENTINO, le plus grand lac de l'Argentine et le 3 ième de l'Amérique du Sud, et avoir aperçu de magnifiques paysages montagneux et de nombreux glaciers de formes, couleurs et grosseurs différentes nous avons pris le BRAZO NORTE (bras nord) du lac pour observer de près, à bord du bateau, les glaciers suivants:
UPSALA (le plus gros)
SPEGAZZINI (le plus haut)
SECO (le plus petit).
Par la suite nous avons fait une visite guidée du parc nationale jusqu'au lac ONELLI. Qu'elle ne fût pas notre surprise de constater que des vaches sauvages y vivaient. Nous en avons aperçu d'ailleurs.
Les icebergs sont des morceaux de très grands à petits qui se détachent et tombent dans le lac. 85% est sous l'eau et 15% au dessus du niveau de l'eau. Tout comme le PERITO MORENO, cette excursion est à faire quoique très longue.
EXCURSION PERITO MORENO 20/01/2007
Partis à 7h30 le matin, nous sommes revenus à 18h00 le soir. Après un trajet d'une heure en bus, nous avons pris le bateau. Ce glacier est le plus spectaculaire des glaciers andins et le plus facile d'accès. Ses dimensions font 5 km de large par 15km de long et sa hauteur est de 60 mètres au dessus du niveau de l'eau. Il est classé au patrimoine mondial par l'UNESCO. C'est un des glaciers les plus vivants du monde. Il récupère en glace dans ses hauteurs ce qu'il perd par le bas. En s'approchant du glacier, nous apercevons des icebergs flottants sur le lac qui se sont détachés du glacier dans un bruit plus ou moins fort selon leur taille. Après avoir observé le PERITO MORENO de près en bateau, le clou de la journée a été la promenade sur ce dernier. Contrairement à ce que nous aurions cru, c'est un trekking de 2.5 heures avec crampons aux pieds et 2 guides sur des sentiers non balisés. Nous y avons observé des crevasses et la configuration du glacier en surface. Le tout s'est terminé par un verre de Scotch avec des glaçons provenant du glacier.
CALAFATE LA GLACIALE
Petite ville de Pantagonie, qui il y a 13 ans avait une population de 1,000 habitants,alors qu'aujourd'hui, 15,000 habitants vivent au gré des milliers de touristes du monde entier.
Les principales activités sont la visite de ses glaciers, dont les plus connus sont le PERITO MORENO ET l' UPSALA,et de ses nombreux parcs nationaux. Pour les mordus de l'escalade, il y a l'ascension de sommets soient de glaciers ou de pics très difficiles d'accès. En ce qui nous concerne nous nous sommes contentés d'excursions conventionnelles; donc plus sécuritaires.
Cette ville touristique se développe à un rythme d'enfer, pas toujours pour le mieux sur le plan architecturale. Les prix des hôtels y sont très chers et le service pas nécessairement au rendez-vous. Par contre la restauration est très bien et les prix sont un peu plus élevés qu'à Buenos Aires. C'est une ville qui ressemble beaucoup à St-Sauveur Québec, en moins bien construite, avec ses nombreuses boutiques et restaurants de bonne qualité. Même si les prix sont élevés, la visite de cette ville est un "must".
jeudi 18 janvier 2007
QUEBRADAS DE LAS CONCHAS 16/01/2007
Après une nuit à CAYAFATE, nous sommes revenus à SALTA par la route asphaltée # 68. Nous avons roulé pendant 100 km à travers la QUEBRADAS DE LAS CONCHAS et avons pu observer des formations géologiques de formes et couleurs époustouflantes. Ce qui fait que ces canyons nous en donnent plus que tous ceux que nous avons visités (Zion, Bryce et Grand Canyon) c'est que la route passe à l'intérieur de ces derniers, suivant la rivière qui draine les sédiments et les eaux de ruissellement. De plus, nous pouvons nous arrêter comme bon nous semble et s' émouvoir devant tant de beauté. Partis à 9h00 le matin de CAYAFATE nous sommes arrivés à 20h00 à SALTA.
Le lendemain nous avons visité Salta, son parc St-Martin, sa place du 9 juillet, sa cathédrale qui est sublime et la très belle église de San Francesco. Nous avons fait un tour de téléphérique, ce qui nous a permis d'admirer de très haut cette SALTA, LA LINDA.
Le 17/01/07 retour a Buenos Aires dans Palermo pour une journée; avant de s'envoler vers CALAFATE et ses glaciers,
RUINES DE QUILMEZ 15/01/2007
Les indiens QUILMEZ bâtirent leur ville en l'an mil, ils y pratiquaient la culture du maïs et élevaient des lamas pour leur laine, la viande, le lait et la traite.
Ils combattirent les espagnols durant 130 ans. Ils furent vaincus et déportés à Buenos Aires, 1,000 kilomètres plus loin. Les fondations des maisons ont été remontées, ce qui nous permet de comprendre la structure labyrinthique de la cité
inca d'antan.
VALLÉES CALCHAQUIES 15/01/2007
Dans cette vallée, à des hauteurs qui atteignent plus de 10,000 pieds d'altitude, y vivent les CALCHAQUIES et ce depuis mille an. Ce sont des éleveurs (chèvres, moutons, lamas) et des cultivateurs de maïs. Ils y vivent selon les traditions ancestrales et utilisent les mêmes moyens d'antan; électricité et satellite en moins. Leurs maisons sont construites en briques d'argile qu'ils fabriquent eux-mêmes à l'aide de l'argile présente partout dans ce coin de pays. Ces briques d'argile sont cuites dans des fours près de leur maison et servent a monter les murs. Pour le toit on utilise des roseaux et/ou de la tôle ondulée. Nous avons eu peur à certaines occasions lorsque nous traversions des chemins inondés. Au début lentement et par la suite plus rapidement pour ne pas s'enliser. À un moment donné, le chemin avait été détourné puisque bloqué par des éboulements de rochers. Comme l'eau et la mécanique ne font pas bon ménage, à notre arrivée à CAFAYATE sous une forte pluie, l'auto montrait des signes de faiblesse. Le lendemain matin tout s'était replacé. Par contre nous avons grandement réduit la vitesse dans les zones inondées.
BOUCLE SALTA-CAFAYATE-SALTA 16/01/2007
La principale attraction touristique de la région est la visite des vallées CALCHAQUIES, les ruines de QUILMEZ et la QUEBRADAS DE LAS CONCHAS. Nous avons loué une Volkswagen Polo 2006, ce qui est à la limite pour une excursion dans ces routes de montagnes pour le trajet CACCHI-CAFAYATE. Les chemins sont en pierres, souvent inondés et bloqués par les éboulements de rochers situés à proximité.
C'est un trajet de 10 heures. Pour faire la boucle au complet sans être obligé de revenir à Salta, nous avons couché dans la petite ville andine de CAFAYATE.
SALTA LA LINDA LA BELLE 15/1/2007
Cette ville de 465,000 habitants, à grande majorité d'origine aborigène non métissé, est surnommée LA LINDA ce qui signifie en espagnole LA BELLE.
Ville du Nord-Ouest, que les argentins, n'ont pas réussi à hispaniser est située aux frontières de l'Argentine, le nord du Chili et de la Bolivie sur un haut plateau. Sertie entre des sierras, c'est une région fertile et verdoyante,en plus d'un centre commercial à cause de sa situation géographique.
Nous y avons passé 3 jours, dont deux ont été consacrés à une excursion de la boucle SALTA-CAFAYATE-SALTA.
L'Hôtel Grand Presidente où nous habitions était l'hôte de l'équipe professionnelle de soccer INDIEPEDENTE de Buenos Aires. À Salta c'était la qualification des équipes de l'Argentine pour le mondial des pays de l'Amérique du Sud
Nous avons eu droit a tout un brouhaha. Policiers en permanence aux portes de
l'hôtel pour protéger les joueurs des supporters, reportages télévisuels,signatures d'autographes et sécurité maximum à l'intérieur de l'hôtel pour éviter l'accès aux chambres de joueurs.
dimanche 14 janvier 2007
IGUAZU LA TORIDE
Après 1h30 de vol, nous arrivons aux chutes d'Iguazu. Ces chutes sont parmies les trois plus belles au monde avec ses 275 chutes, dans une végétation tropicale et luxuriante. Elles sont situées aux frontières de l'Argentine, du Brésil et du Paraguay. Du haut de ses 72 mètres, elles nous ont fait vivre des moments immémorables. À notre arrivée dans cette petite ville de 21,000 habitants, on se serait cru dans une république de bananes de l'Amérique Centrale. La population y est métissée et la chaleur très écrasante. Cependant, ce n'était qu'une impression puisque les chutes qui sont l'attrait principale de la région, nous ont offert à un coût très abordable, une aventure qu'on se rappellera longtemps. Visite du Parc national en jeep dans la jungle avec guide, observation des chutes (partie supérieure et inférieure). Un petit train nous amène aux différents points d'observation. Descente en zodiac d'une rivière près des chutes ( green tour) et finalement le clou de cette visite a été ce tour de bateau où on nous a amené aux pieds des chutes. Émotions fortes et surtout très humides. Un autre point digne de mention, cette région quoique isolée offre des restaurants de très bonne qualité.
DERNIER JOUR BUENOS AIRES AVANT IGUAZU
Le 11 janvier en soirée,nous avons mangé de très bons sushis dans un restaurant japonais du nouveau quartier Puerto Madero. C'est un bel exemple de revitalisation
d'un quartier portuaire. Tout en conservant les grues de chargement, on construisit de belles promenades d'où on peut apercevoir de nombreux bassins d'eau, des bateaux historiques qu'on peut visiter et de nombreux restaurants très chics. Ce quartier est très sécuritaire puisque de nombreux policiers veillent au grain. En résumé, cette ville a été pour nous une belle expérience de voyage que nous avons grandement appréciée. C'est une mégapole dont ses habitants ont de la classe. Les prix sont très abordables. Même si cette ville peut paraître disparate, elle est très belle et son architecture très européenne laisse découvrir son passé historique .
D'ailleurs, il faut visiter cette ville le nez en l'air. Ces portofinos, très européens, de par leur origine, sont toujours prêts à vous aider. Les prix sont affichés et le marchandage n'est pas de mise, ce qui est parfait pour nous. Même dans les marchés populaires les vendeurs n'exercent aucune pression pour que nous achetions ce que nous avons grandement apprécié. Nous nous sommes toujours sentis en sécurité dans cette belle ville.
L A BOCA
En 1920 , le peintre Quingujela Martin un bébé abandonné que les habitants de la Boca prirent sous leur protection, après être devenu célèbre, fit construire une école et demanda aux portenos de venir la peinturer. Comme c'était un quartier portuaire, ils vinrent avec les restants de peinture de bateaux. Les habitants furent séduits de cet effet et décidèrent de peinturer leurs maisons de couleurs vives et éclatées. C'est aussi là que le tango prit ses racines urbaines.
PLAZA MAYO
11 janvier. Visite de la place Mayo, où on y retrouve la résidence du président,(présentement en rénovation)la cathédrale et plusieurs édifices gouvernementaux d'une grande beauté architecturale. Cet endroit est l'âme de Buenos Aires. C'est aussi l'endroit des grandes manifestations populaires, et Dieu sait combien l'Argentine en a connues (politique et sportive ). En après-midi, nous avons assisté à la marche des folles de mai. Tous les jeudi de chaque semaine et ceci depuis plusieurs années, des mères tournent en rond autour de l'obélisque avec de grandes banderoles demandant aux autorités politiques ce qui est advenue de leur parenté disparue sous la junte militaire. Dîné à la Boca, ce quartier aux maisons de bois et Zinc aux couleurs vives et éclatantes où les vagues d'immigrés arrivèrent au cours du 19 et 20 ième siècles. Port d'entrée des portenos, comme on les appelle, ils y vécurent dans de petites maisons basses, sans sanitaire. Ils y vivaient jusqu'à 70 personnes dans ces maisons et partageaient tout, cuisine et épouses.
LA PAMPA
Mercredi, partis sous une pluie diluvienne de Buenos Aires, nous arrivons 100 km plus loin dans la Pampa sous un beau soleil. On se serait cru en pleine cabane à sucre. À notre descente d'autobus, un gaucho nous a reçu à l'estancia de Santa Suzana. Il nous offrit une empanada sorte de tourtière sud-américaine et du vin. Nous avons visité la maison et les installations du maître des lieux. Déjà, la parilla (steak,poulet,saucisses et boudin) était sur la braise en attendant d'être mangée par les 500 invités du maître. Le clou de la journée a été le spectacle de chansons folkloriques et danses gauchos. Le steak était excellent. Après,ce fût une démonstration d'adresse par les gauchos. Ils firent le rassemblement du bétail et se livrèrent à une compétition prénuptiale. Cette dernière consiste en une course à cheval et le gaucho doit s'emparer d'un jonc qui pend au bout d'une corde fixée à une structure de bois. Il présente cet anneau a l'élue de son coeur. Colette se sentant l'âme argentine, accepta d'un beau gaucho, un anneau qu'il avait préalablement réussi à s'emparer.
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