dimanche 11 février 2007
SANTIAGO LA CAPITALE 5 AU 12/2/2007
Fort de ses 6 millions d'habitants, cette capitale a plusieurs facettes. Ses différents quartiers traduisent bien la mosaïque de ses classes sociales. Même si au cours des dernières années, le Chili a été un pays ayant eu un des meilleurs taux de croissance économique, on ne sent pas que l'ensemble de la population en a profité. Selon des personnes rencontrées, c'est la classe privilégiée des grands acteurs économiques qui en ont le plus profité. Pour un touriste, à part le vin, les prix sont semblables à ce que nous payons chez-nous. Par contre le salaire minimum chilien est de 140,000 pesos soit environ 300$ canadien par mois. Il lui en coûte environ le même montant pour se loger dans un petit loyer. Pour un employé spécialisé, c'est environ 800,000 pesos par mois soit 1,740$ canadien. Avec un tel magot, il se paye un loyer plus luxueux et peut ainsi regarder de plus près les puissants de son pays. Ce que nous avons apprécié du centre ville, c'est sa sécurité à cause d'une grande présence militaire et policière près du palais présidentiel (LA MONEDA). D'ailleurs nous demeurions à 2 minutes à pied de cette dernière. Cette présence n'est pas du tout désagréable. C'est un quartier propre offrant une belle infrastructure de commerces, de restaurants, cafés et bars ainsi que de nombreuses plazas où les dames peuvent assouvir leur soif de magasinage. Nous avons aussi apprécié le quartier Brazil, qui est en voie de se revitaliser. Partout, tout comme sur le Plateau Mont-Royal, la rénovation résidentielle va bon train et les intellos s'y installent. Il y a des quartiers plus modestes, comme la Florida, San-Miguel et autres, situés en périphérie et souvent adossés aux Andes où y réside des populations moins fortunées. On y retrouve de belles petites maisons. Là comme partout ailleurs au Chili, les chiliens barricadent leur résidence avec des clôtures pour se et protéger leurs biens. Souvent dans les conciergerie et dans les quartiers plus cossus, il y a des gardes de sécurité.
Comme la prospérité doit bien se retrouver quelque part, c'est dans le quartier Providencia qu'on la retrouve. On voit des immeubles à logement et commerciaux de toute beauté qui peuvent rivaliser avec toute les grandes villes du monde. On y retrouve d'immenses parcs dont un a retenu notre attention, LE PARQUE DE LAS SCULTURAS. Comme son nom l'indique, nous y avons vu de très belles sculptures. Comme par hasard, c'est là qu'on retrouve l'hôpital militaire. Les quartiers de Santa Lucia (historique) puisque Pedro de Valdivia y fonda Santiago en 1541 et Bellavista traversée par le fleuve Mapucho, sont des endroits où il fait bon y flâner. De nombreux bars et restaurants peuvent nous sustenter et nous divertir. Il y règne une activité culturelle digne de Monmarte. Attention, il ne faut pas s'y attarder trop tard pour sa sécurité.
Nous ne serions pas en Amérique du Sud si nous ne retrouverions pas des favelas. Oui, comme le Chili n'offre pas un très bon filet de sécurité social, nous retrouvons des cabanes de fortune sur les bords de l'autoroute en provenance de
l'aéroport. Dans l'ensemble, c'est une très belle ville qu'il faut au départ apprivoiser et mettre la main dans sa poche. Son métro ressemble beaucoup à celui de Montréal, il est propre et efficace sauf qu'il ferme tôt 22h30. Les systèmes de taxi et d'autobus sont aussi très efficaces.
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