samedi 24 février 2007

FIN DES VACANCES



Depuis le 22 février nous sommes revenus à Buenos Aires pour les derniers jours de nos vacances. Derniers magasinages et repos pour affronter le froid que plusieurs d'entre vous avez dû subir au cours des mois de janvier et févier.
Nous quittons la Pampa argentaine pour revenir dans la Pampa québécoise. Avec le début des cabanes à sucre, nous allons changer les gauchos pour des gars chauds.
A notre arrivée, nous allons parfaire le blog pour y ajouter des photos.
Le 26 nous prenons l'avion vers Miami et arriverons à Montréal le 27 en avant-midi.

MONTÉVIDÉO URUGUAY, 18/2 AU 22/2/2007





Avant dernière étape de notre tournée de l'Amérique du Sud. L'Uruguay, petit pays de 3 MM de population dont 1.3M vivent à Montévidéo; la capitale. Ses voisins sont le géant brésilien au nord et l'Argentine à l'ouest, dont il est séparé par le Rio de la Plata. Entre Buenos Aires et Montévidéo, ce fleuve a 220km de large. Il prend son origine dans le bassin hydrolique de l'Amazone qui se déverse dans la rivière Parana et Uruguay qui eux-mêmes poursuivent leurs routes dans le Rio de la Plata pour finir sa course dans l'Atlantique.
La principale activité économique du pays est l'élevage de bovins et l'industrie secondaire qui en découle. L'industrie touristique est bien développée avec une infrastructure hôtelière de qualité. Au total 600km de plages existent sur ses côtes de l'Atlantique et sur son fleuve; le Rio de la Plata.
Montévideo possède 22km de très belles plages de sable sur le Rio de la Plata. Ce sont des plages publiques qui sont bordées par d'immenses promenades et parcs et sa population y vient en famille pour s'y rafraîchir. Les condos bordent la rue de la plage sans y avoir un accès direct.
Son architecture est très disparate. On y retrouve de beaux édifices d'inspiration espagnole à côté d'immeubles sans grand intérêt. Il y a de beaux quartiers, et de moins beaux. Dans l'ensemble c'est une belle ville sans grand caractère. Sa population d'origine européenne( 50 % espagnol, 30 % italien et 20 % d'origines différentes) compose sa mosaïque culturelle.
Durant notre séjour, à la Plaza Fabini, nous pouvions voir tous les soirs des danseurs de tango s'y divertir. Leur âge d'or n'avait en rien diminué leur ferveur pour cette danse et les danses latines.
Petit détail, dans cette ville, les cartonniers utilisent de petits chevaux attelés à une charrette pour ramasser la récupération. C'est très drôle de voir un cheval dans la circulation automobile intense.

lundi 19 février 2007

COLETTE FACE A L' ACONCAGUA 14/2 et 15/02

L'attrait le plus spectaculaire de la région est sans aucun doute, la route des Andes. Pour mieux se l'approprier, nous nous sommes loués une voiture et sommes partis à sa découverte. Pour Colette, c'était un défi, puisque nous devions voyager à des altitudes de 3,000 a 4,200 mètres. Nous nous demandions, comment elle allait réagir après ses dernières interventions chirurgicales. Nous avons roulé 150 km, dans le Col d' Uspallata, sur la panamericana menant au Chili. C'est comme roulé au fond du Grand Canyon. De chaque côté de la route # 7, nous voyions des formations géologiques, d'altitudes, variables pouvant atteindre tout près de 7,000 mètres. Ces dernières de couleurs et formes différentes nous en ont mis plein la vue. Nous avons traversé 3 quebradas pour enfin arriver à Los Penitentes, où nous avons couché à l'Hôtel Ayelen là où de nombreux alpinistes séjournent avant de s'attaquer à l'Aconcagua. C'est le plus haut sommet des Amériques et le deuxième du monde après l'Everest. Nous avons fait un trekking de 10 km à une altitude de 3,200 mètres au Parc Provincial de l'Aconcagua. Nous y avons aperçu les lagunes de Los Horcones et nous nous sommes rapprochés de la face sud de ce monstre pour le photographier et le filmer sans réserve. Cette face n'a jamais été vaincue par les grimpeurs. Par la suite, nous nous sommes rendus 8 km plus loin en auto au CHRISTO REDEMTORE à 4,200 mètres d'altitude, situé à la frontière du Chili et de l'Argentine en empruntant un petit chemin sinueux et en corniche. La vue était sublime, mais la peur du vide se faisait sentir tout au long du trajet. Cette statue, de 7 mètres de hauteur, a été érigée en 1904 pour célébrer la paix sur la question des frontières entre les deux pays. Sur notre chemin de retour, nous nous sommes arrêtés au Pont de l'Inca. En fait, ce pont est une arche de sel. Les Incas ayant découvert que le soufre et le sel qui se dégagaient de l'eau produisaient une sédimentation, ont canalisé les eaux pour former un pont de grande dimension. Ce phénomène nous offre des couleurs de terre et des verts digne des grands fabricants de peinture; en plus d'avoir servi aux Incas et aux conquistadores espagnols pour franchir les fleuves (RIO). Aujourd'hui, c'est un monument historique. À notre arrivée à Mendoza, nous étions très fiers de notre expédition et surtout franchement comblé par la performance de Colette à des altitudes si élevées. Durant ces deux jours, la température était de notre côté quoique très venteuse dans ce coin du monde.

MENDOZA 12 au 17/02/2007




Cette ville de 773,000 habitants fût durement éprouvée par les nombreux séismes au cours de son histoire. Le séisme de 1861 suivi d'un incendie décimèrent une très grande partie de sa population. Elle fût reconstruite avec des immeubles bas, de nombreux parcs et de larges avenues pour limiter les dégâts lors des prochains séismes. Pour nous, les principaux centres d'intérêts de notre visite ont été: ses vignobles nombreux et très intéressants, son Parc et Musée San-Martin, sa Basilique San-Francisco, sa Plaza Indepedencia, son paseos (piétonnière) où on y retrouve de nombreux bars,restaurants,terrasses et surtout son ALTA MONTANA (route des Andes).
C'est dans cette région que se concentre la production viticole de l'Argentine.
Dans cette ville, il y a toujours un va et vient de personnes dans les rues, et les nombreux parcs.
Cette petite ville nous a charmés puisque nous avons pu relaxer et faire le plein pour le reste des vacances.

LES ANDES 12/02/2007




Pour nous, la cordillère de Andes était un endroit où nous n'avions jamais pensé se retrouver un jour. Ce voyage en Argentine et au Chili nous a permis de se familiariser quelque peu avec ces dernières. Cette formation montagneuse s'est formée il a plusieurs millions d'années suite à la rencontre de deux plaques tectoniques qui les soulevèrent. Par la suite, les effets des glaciers, de l'eau, le vent et la neige leur donnèrent leurs formes actuelles et firent apparaître les fleuves et vallées.
Elles sont impressionnantes surtout dans la région de Santiago/Mendoza avec le plus haut sommet des Amériques (ACONCAGUA, 6,959 mètres), alors qu'en Terre de Feu se sont des montagnes plus modestes qui se jettent dans l'Antartique.
Lors de notre traversée en autobus de Santiago vers Mendoza elles nous ont procuré une peur doublé d'un émerveillement incommensurable. Après avoir traversé la région viticole du Chili, nous avons grimpé sur une route et dans des corniches très étroites, où à chaque virage très serré nous ne voyions que le vide sous nos pieds.
Devant tant de beauté, nous nous sommes promis d'y revenir pour mieux les apprivoiser et les apprécier.

dimanche 11 février 2007

LA DROITE CHILIENNE EST TOUJOURS LA

Petite anecdote qui prouve bien que la droite chilienne n'est pas morte et qu'elle se porte à merveille.
Lors de l'achat de nos billets d'avion de Puerto Mont vers Santiago chez un agent de voyage d'Osorno, Yves portait un T shirt à l'effigie de CHE GUEVARA. Un autre client de la place dans la soixante au profil d'ancien officier militaire sous Pinochet a fait remarquer à Yves que le CHE n'était pas trop aimé au Chili à cause de ses erreurs politiques dans le passé. Par personne interposée, une employée de l'agence qui parlait français, il lui a répliqué qu'on pourrait en dire autant de tous les hommes politiques de la terre.
C'est vrai que la région d'Osorno à forte population d'origine allemande n'était pas la meilleure place pour afficher le CHE.

LES CHIENS-LES CHIENS

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S'il y a un endroit sur terre où il y a autant de chiens errants qu'en Argentine et au Chili, j'aimerais bien le savoir.
À part Buenos Aires où l'on retrouve des promeneurs de chiens et des parcs pour ces derniers, ailleurs dans ces pays vous rencontrez de nombreux chiens vagabonds qui errent et qui vivent en gang. Ce sont les gangs de rues de ces pays. Il ne sont pas agressifs, ils n'ont pas à payer pour les banos eux et ils dorment partout où bon leur semblent, Il n'est pas rare d'en apercevoir dans le milieu des rues, des trottoirs où dans les entrées des commerces.
Je me demande ce qu'il arriverait si un piéton par mégarde écraserait la queue, une patte ou le corps d'un de ces pitous?
Personne n'intervient pour les déplacer. Même à la Moneda (palais présidentiel) les carabineros ne chassent pas ces quadrupèdes nonchalants qui traînent sur la Place de la Constitution et aux abords du palais. Je me demande s'ils seraient aussi tolérants pour un bipède qui avait un tel comportement?
Selon notre guide, dans Santiago et sur la Costa, il y aurait 60,000 chiens errants.
Il est donc très important de regarder où l'on met les pieds si nous ne voulons pas soit sentir ou se faire mordre. Je comprends mieux maintenant pourquoi la Clinique du voyageur nous proposait un vaccin contre la rage avant notre départ.

LES PEAGES


Au Chili tout se paie et un chilien doit mettre constamment la main dans sa poche. Pour les banos (toilettes) il lui faut payer environ 150 pesos soit 0.35 cents canadien Là ne s'arrête pas les services tarifiés. Ils payent pour les autoroutes, leur consommation d'eau et les stationnements. En cette matière, ils ont de quoi nous surprendre. Ici les parcomètres sont sur deux pattes et ils parlent tout comme en Argentine et en Uruguay. Peu importe où vous êtes, aussi bien dans un petit village reculé ou dans la capitale, lorsque vous stationnez votre véhicule, un préposé inscrit l'heure de votre arrivée et à votre départ, n'ayez aucune crainte il sera là, et vous devrez lui payer votre stationnement selon un tarif préétabli. Après paiement, il vous remettra un reçu. Ces individus sont facilement identifiables, puisque règle générale ils portent un habillement distinctif ou ils possèdent une autorisation.
Il ne faudrait pas que trop de maires québécois visitent ces pays. Cela pourrait leur donner des idées pour boucler leur budget.

LA COSTA VALPARAISO & VINA DEL MAR






Le 9 février 2007, une visite nous a permis de découvrir la côte située à environ 100km de Santiago. Avec notre guide, l'unique et le vrai, Pedro Gonzales, notre visite a débuté par la petite ville de San Antonio dont la principale activité est la pêche. On y retrouve un très beau marché de poissons. Même si le goût du poisson frais nous rappelle de bons souvenirs culinaires, son odeur nous force à ne pas trop s'y attarder.
Par la suite, nous avons visité les plages et la côte de Cartagena, San Sebastian, Las Cruces. Ce que nous avons observé, c'est l'architecture des résidences de ces secteurs qui ressemblent à celles des chalets construits sur les plans d'eaux du Québec dans les années cinquante. Donc ce pot-pourri, pas toujours réussi est oublié par la beauté des plages, des rochers, des oiseaux, des lions de mer et de la mer. Faut dire qu'avec les années, les endroits de villégiature se sont déplacés vers le nord en passant par Valparaiso et aujourd'hui Vina Del Mar, très branchée avec ses plages à perte de vue, ses hôtels de grand luxe et ses nombreux bars et restaurants.
Comme les chiliens ne sont pas tous des richards, ils s'y rendent 3 à 4 jours par été (janvier et février) ce qui rend cette endroit frénétique durant cette période.
Cette effervescence dérange beaucoup les résidents établis depuis plusieurs années et les vacanciers recherchant des endroits plus calmes.
À cause de ce phénomène, d'autres secteurs plus au nord se développent et certains vacanciers préfèrent maintenant se déplacer jusqu'à 400 km pour se reposer à Serana.
Nous avons aussi visité à Isla Negra, la résidence, aujourd'hui un musée, du fameux poète chilien Pablo Neruda, prix Nobel de littérature. Il construisit une résidence fort peu conventionnelle avec comme thématique le bateau. Ce grand poète contestataire et engagé, repose en paix avec son épouse Mathilde sur cette propriété. Grand collectionneur et grand voyageur à cause de ses fonctions de diplomate et de contestataire politique, on y retrouvent des objets très hétéroclites disposés comme seul ce dernier pouvait l'imaginer.
Puisqu'il n'avait pas le pied marin, et qu'il était amoureux de la mer, il se construisit 3 résidences en forme de navire et se proclama capitaine de ces dernières.
En autre, on y retrouve des sculptures de proue de navires, des bouteilles, de la vaisselle et de la verrerie toujours très colorées qu'il s'était procuré au cours des ans et d'autres offerts par ses nombreux amis artistes et intellectuels lors des nombreuses fêtes qu'il organisait dans ces endroits. D'ailleurs son leitmotive était "J'AVOUE QUE J'AI VÉCU".
À Valparaiso nous avons découvert une ville exceptionnelle, dont seules les villes portuaires savent offrir aux visiteurs. Cette ville aux multiples collines, équipées d'ascenseurs, aujourd'hui panoramique, permettant à ses habitants d'accéder aux parties supérieures. On dit que les filles de Valparaiso ont les plus belles jambes au monde puisqu'elles doivent monter et descendre les nombreuses escaliers. Dans ses rues et ruelles toutes enchevêtrées, à chaque détour, on y découvre des maisons dont l'architecture révèle les origines de ses bâtisseurs (espagnol, anglais, allemands français, etc). Plusieurs résidences sont construites avec la récupération de matériaux de bateaux. D'ailleurs, il est fréquent de voir des bâtiments recouvert de tôles ondulées provenant de ballasts de navires.
Nous avons pu voir plusieurs édifices se refaire une beauté. Peinture, décapage de boiseries ce qui leur donne un look à vous émerveiller. Nous avons pris un verre sur la terrasse du Bar Brighton après avoir passé devant l'Hôtel Oxford. C'est la preuve que ses bâtisseurs ont laissé les traces de leur provenance.
Depuis 1990, le nouveau parlement a été transféré dans cette ville au grand désespoir de certains élus, qui font le trajet de 100 km qui sépare Santiago quotidiennement. L'agglomération Valparaiso et de Vina Del Mar qui sont aujourd'hui fusionnées a une population dépassant le million d'habitants

SANTIAGO LA CAPITALE 5 AU 12/2/2007







Fort de ses 6 millions d'habitants, cette capitale a plusieurs facettes. Ses différents quartiers traduisent bien la mosaïque de ses classes sociales. Même si au cours des dernières années, le Chili a été un pays ayant eu un des meilleurs taux de croissance économique, on ne sent pas que l'ensemble de la population en a profité. Selon des personnes rencontrées, c'est la classe privilégiée des grands acteurs économiques qui en ont le plus profité. Pour un touriste, à part le vin, les prix sont semblables à ce que nous payons chez-nous. Par contre le salaire minimum chilien est de 140,000 pesos soit environ 300$ canadien par mois. Il lui en coûte environ le même montant pour se loger dans un petit loyer. Pour un employé spécialisé, c'est environ 800,000 pesos par mois soit 1,740$ canadien. Avec un tel magot, il se paye un loyer plus luxueux et peut ainsi regarder de plus près les puissants de son pays. Ce que nous avons apprécié du centre ville, c'est sa sécurité à cause d'une grande présence militaire et policière près du palais présidentiel (LA MONEDA). D'ailleurs nous demeurions à 2 minutes à pied de cette dernière. Cette présence n'est pas du tout désagréable. C'est un quartier propre offrant une belle infrastructure de commerces, de restaurants, cafés et bars ainsi que de nombreuses plazas où les dames peuvent assouvir leur soif de magasinage. Nous avons aussi apprécié le quartier Brazil, qui est en voie de se revitaliser. Partout, tout comme sur le Plateau Mont-Royal, la rénovation résidentielle va bon train et les intellos s'y installent. Il y a des quartiers plus modestes, comme la Florida, San-Miguel et autres, situés en périphérie et souvent adossés aux Andes où y réside des populations moins fortunées. On y retrouve de belles petites maisons. Là comme partout ailleurs au Chili, les chiliens barricadent leur résidence avec des clôtures pour se et protéger leurs biens. Souvent dans les conciergerie et dans les quartiers plus cossus, il y a des gardes de sécurité.
Comme la prospérité doit bien se retrouver quelque part, c'est dans le quartier Providencia qu'on la retrouve. On voit des immeubles à logement et commerciaux de toute beauté qui peuvent rivaliser avec toute les grandes villes du monde. On y retrouve d'immenses parcs dont un a retenu notre attention, LE PARQUE DE LAS SCULTURAS. Comme son nom l'indique, nous y avons vu de très belles sculptures. Comme par hasard, c'est là qu'on retrouve l'hôpital militaire. Les quartiers de Santa Lucia (historique) puisque Pedro de Valdivia y fonda Santiago en 1541 et Bellavista traversée par le fleuve Mapucho, sont des endroits où il fait bon y flâner. De nombreux bars et restaurants peuvent nous sustenter et nous divertir. Il y règne une activité culturelle digne de Monmarte. Attention, il ne faut pas s'y attarder trop tard pour sa sécurité.
Nous ne serions pas en Amérique du Sud si nous ne retrouverions pas des favelas. Oui, comme le Chili n'offre pas un très bon filet de sécurité social, nous retrouvons des cabanes de fortune sur les bords de l'autoroute en provenance de
l'aéroport. Dans l'ensemble, c'est une très belle ville qu'il faut au départ apprivoiser et mettre la main dans sa poche. Son métro ressemble beaucoup à celui de Montréal, il est propre et efficace sauf qu'il ferme tôt 22h30. Les systèmes de taxi et d'autobus sont aussi très efficaces.

dimanche 4 février 2007

ENTRE LAGOS (CHILIE)






Nous sommes arrivés le samedi 27 janvier à l'aéroport Puerto Mont en provenance de Punta Arenas. Le lendemain nous avons fait une excursion pour visiter la région de Puerto Varas sise sur le lac Llanquihue. Après avoir visité cette belle petite ville balnéaire à influence fortement germanique (population et architecture) notre visite se poursuivit vers la laguna Verde et sur le lac Todos à bord de petites barques où nous avons pu observer la nature et surtout le volcan Osorno qui est très majestueux. Nous avons vu clairement sa cheminée toute blanche. Ce volcan a fait éruption dans les années cinquante. Nous espérons qu'il soit tranquille durant notre séjour. Comme les endroits à visiter sont nombreux et à plusieurs kilomètres éloignés les uns des autres, nous avons choisi de se louer une voiture pour une semaine, ce qui nous donna plus de flexibilité dans nos horaires. Première destination en voiture a été
l'île de Chiloe. C'est la deuxième plus grande île après la Terre de Feu.
Là y vivent des insulaires qui n'ont pas évolué ( technologiquement et socialement) au même rythme que les continentaux. Nous n'avons pas été dépaysés puisque les paysages, les forêts, les cultures et les élevages ressemblent beaucoup a ceux de chez-nous. Il en est ainsi pour les petits ports de pêcheurs. Toutefois le bémol, est que ces insulaires vivent comme nous vivions dans les années cinquante. Après deux jours de voyage sur des chemins souvent en gravier, nous sommes revenus sur le continent pour visiter la région d'Osorno. C'est une belle petite ville, que notre ami Juan a dû quitter en 1976 pour des raisons politiques. Un peu plus loin dans le parc national, nous nous sommes payés la traite en séjournant 2 jours à l'hôtel Thermas Puyehue où nous avons rechargé nos batteries avec les nombreux bains thermaux dans ces eaux bienfaisantes. Toujours dans la région nous avons visité Valdivia. Cette ville depuis son origine a été presque totalement détruite trois fois soit par 2 tremblements de terre et d'une incendie de forêt.
C'est une ville d'environ 110,000 habitants située sur le fleuve à 27 kilomètres du Pacifique. Là il y a beaucoup d'histoire, puisque c'est à cet endroit que les espagnols y fondèrent leur colonie au Chili. Pas sans difficulté, puisque les Mapouches livrèrent plusieurs batailles contre les conquistadores. Nous avons eu la chance de visiter les petites villes de Niebla et Corral, situées dans la Baie de Corral qui se jette dans l'océan Pacifique. Grâce à notre auto nous avons pu atteindre de petits villages reculés à forte majorité Mapouche. Si les conquistadores ont tout enlevé aux Mapouches, à voir dans quel état ils vivent et dans quel état sont leurs propriétés, je ne crois pas que les chiliens ont corrigé la situation. Au contraire je crois qu'ils ont surpassé le maître en la matière tout comme les argentins.
Par contre la côte chilienne à cette endroit ressemble beaucoup à la côte californienne entre Santa Cruz et Los Angeles, sauf qu'ici ce sont des routes en corniches non asphaltées et de petites bourgades qui y vivent contrairement aux USA où ce sont des parcs d'états ou nationaux sans habitation humaine.
Le 5 février, nous nous envolerons de Puerto Mont vers Santiago.