Notre blogue a pour but de vous faire partager le plaisir que nous avons ressenti lors de notre voyage en Amérique du Sud, plus spécifiquement en Argentine, au Chili et en Urugguay, que nous avons fait du 4 janvier au 27 février 2007.
De plus, nous voulons partager encore une fois, si vous le désirez, nos expériences de voyages antérieurs. Vous pouvez les consulter aux adresses URL suivantes:
http://ralacou2.blogspot.com Road Trip Trans Amérique du Nord) et
http://ralacou3.blogspot.com Asie du Sud-Est.
dimanche 25 mars 2007
samedi 24 février 2007
FIN DES VACANCES
Depuis le 22 février nous sommes revenus à Buenos Aires pour les derniers jours de nos vacances. Derniers magasinages et repos pour affronter le froid que plusieurs d'entre vous avez dû subir au cours des mois de janvier et févier.
Nous quittons la Pampa argentaine pour revenir dans la Pampa québécoise. Avec le début des cabanes à sucre, nous allons changer les gauchos pour des gars chauds.
A notre arrivée, nous allons parfaire le blog pour y ajouter des photos.
Le 26 nous prenons l'avion vers Miami et arriverons à Montréal le 27 en avant-midi.
MONTÉVIDÉO URUGUAY, 18/2 AU 22/2/2007
Avant dernière étape de notre tournée de l'Amérique du Sud. L'Uruguay, petit pays de 3 MM de population dont 1.3M vivent à Montévidéo; la capitale. Ses voisins sont le géant brésilien au nord et l'Argentine à l'ouest, dont il est séparé par le Rio de la Plata. Entre Buenos Aires et Montévidéo, ce fleuve a 220km de large. Il prend son origine dans le bassin hydrolique de l'Amazone qui se déverse dans la rivière Parana et Uruguay qui eux-mêmes poursuivent leurs routes dans le Rio de la Plata pour finir sa course dans l'Atlantique.
La principale activité économique du pays est l'élevage de bovins et l'industrie secondaire qui en découle. L'industrie touristique est bien développée avec une infrastructure hôtelière de qualité. Au total 600km de plages existent sur ses côtes de l'Atlantique et sur son fleuve; le Rio de la Plata.
Montévideo possède 22km de très belles plages de sable sur le Rio de la Plata. Ce sont des plages publiques qui sont bordées par d'immenses promenades et parcs et sa population y vient en famille pour s'y rafraîchir. Les condos bordent la rue de la plage sans y avoir un accès direct.
Son architecture est très disparate. On y retrouve de beaux édifices d'inspiration espagnole à côté d'immeubles sans grand intérêt. Il y a de beaux quartiers, et de moins beaux. Dans l'ensemble c'est une belle ville sans grand caractère. Sa population d'origine européenne( 50 % espagnol, 30 % italien et 20 % d'origines différentes) compose sa mosaïque culturelle.
Durant notre séjour, à la Plaza Fabini, nous pouvions voir tous les soirs des danseurs de tango s'y divertir. Leur âge d'or n'avait en rien diminué leur ferveur pour cette danse et les danses latines.
Petit détail, dans cette ville, les cartonniers utilisent de petits chevaux attelés à une charrette pour ramasser la récupération. C'est très drôle de voir un cheval dans la circulation automobile intense.
lundi 19 février 2007
COLETTE FACE A L' ACONCAGUA 14/2 et 15/02
L'attrait le plus spectaculaire de la région est sans aucun doute, la route des Andes. Pour mieux se l'approprier, nous nous sommes loués une voiture et sommes partis à sa découverte. Pour Colette, c'était un défi, puisque nous devions voyager à des altitudes de 3,000 a 4,200 mètres. Nous nous demandions, comment elle allait réagir après ses dernières interventions chirurgicales. Nous avons roulé 150 km, dans le Col d' Uspallata, sur la panamericana menant au Chili. C'est comme roulé au fond du Grand Canyon. De chaque côté de la route # 7, nous voyions des formations géologiques, d'altitudes, variables pouvant atteindre tout près de 7,000 mètres. Ces dernières de couleurs et formes différentes nous en ont mis plein la vue. Nous avons traversé 3 quebradas pour enfin arriver à Los Penitentes, où nous avons couché à l'Hôtel Ayelen là où de nombreux alpinistes séjournent avant de s'attaquer à l'Aconcagua. C'est le plus haut sommet des Amériques et le deuxième du monde après l'Everest. Nous avons fait un trekking de 10 km à une altitude de 3,200 mètres au Parc Provincial de l'Aconcagua. Nous y avons aperçu les lagunes de Los Horcones et nous nous sommes rapprochés de la face sud de ce monstre pour le photographier et le filmer sans réserve. Cette face n'a jamais été vaincue par les grimpeurs. Par la suite, nous nous sommes rendus 8 km plus loin en auto au CHRISTO REDEMTORE à 4,200 mètres d'altitude, situé à la frontière du Chili et de l'Argentine en empruntant un petit chemin sinueux et en corniche. La vue était sublime, mais la peur du vide se faisait sentir tout au long du trajet. Cette statue, de 7 mètres de hauteur, a été érigée en 1904 pour célébrer la paix sur la question des frontières entre les deux pays. Sur notre chemin de retour, nous nous sommes arrêtés au Pont de l'Inca. En fait, ce pont est une arche de sel. Les Incas ayant découvert que le soufre et le sel qui se dégagaient de l'eau produisaient une sédimentation, ont canalisé les eaux pour former un pont de grande dimension. Ce phénomène nous offre des couleurs de terre et des verts digne des grands fabricants de peinture; en plus d'avoir servi aux Incas et aux conquistadores espagnols pour franchir les fleuves (RIO). Aujourd'hui, c'est un monument historique. À notre arrivée à Mendoza, nous étions très fiers de notre expédition et surtout franchement comblé par la performance de Colette à des altitudes si élevées. Durant ces deux jours, la température était de notre côté quoique très venteuse dans ce coin du monde.
MENDOZA 12 au 17/02/2007
Cette ville de 773,000 habitants fût durement éprouvée par les nombreux séismes au cours de son histoire. Le séisme de 1861 suivi d'un incendie décimèrent une très grande partie de sa population. Elle fût reconstruite avec des immeubles bas, de nombreux parcs et de larges avenues pour limiter les dégâts lors des prochains séismes. Pour nous, les principaux centres d'intérêts de notre visite ont été: ses vignobles nombreux et très intéressants, son Parc et Musée San-Martin, sa Basilique San-Francisco, sa Plaza Indepedencia, son paseos (piétonnière) où on y retrouve de nombreux bars,restaurants,terrasses et surtout son ALTA MONTANA (route des Andes).
C'est dans cette région que se concentre la production viticole de l'Argentine.
Dans cette ville, il y a toujours un va et vient de personnes dans les rues, et les nombreux parcs.
Cette petite ville nous a charmés puisque nous avons pu relaxer et faire le plein pour le reste des vacances.
LES ANDES 12/02/2007
Pour nous, la cordillère de Andes était un endroit où nous n'avions jamais pensé se retrouver un jour. Ce voyage en Argentine et au Chili nous a permis de se familiariser quelque peu avec ces dernières. Cette formation montagneuse s'est formée il a plusieurs millions d'années suite à la rencontre de deux plaques tectoniques qui les soulevèrent. Par la suite, les effets des glaciers, de l'eau, le vent et la neige leur donnèrent leurs formes actuelles et firent apparaître les fleuves et vallées.
Elles sont impressionnantes surtout dans la région de Santiago/Mendoza avec le plus haut sommet des Amériques (ACONCAGUA, 6,959 mètres), alors qu'en Terre de Feu se sont des montagnes plus modestes qui se jettent dans l'Antartique.
Lors de notre traversée en autobus de Santiago vers Mendoza elles nous ont procuré une peur doublé d'un émerveillement incommensurable. Après avoir traversé la région viticole du Chili, nous avons grimpé sur une route et dans des corniches très étroites, où à chaque virage très serré nous ne voyions que le vide sous nos pieds.
Devant tant de beauté, nous nous sommes promis d'y revenir pour mieux les apprivoiser et les apprécier.
dimanche 11 février 2007
LA DROITE CHILIENNE EST TOUJOURS LA
Petite anecdote qui prouve bien que la droite chilienne n'est pas morte et qu'elle se porte à merveille.
Lors de l'achat de nos billets d'avion de Puerto Mont vers Santiago chez un agent de voyage d'Osorno, Yves portait un T shirt à l'effigie de CHE GUEVARA. Un autre client de la place dans la soixante au profil d'ancien officier militaire sous Pinochet a fait remarquer à Yves que le CHE n'était pas trop aimé au Chili à cause de ses erreurs politiques dans le passé. Par personne interposée, une employée de l'agence qui parlait français, il lui a répliqué qu'on pourrait en dire autant de tous les hommes politiques de la terre.
C'est vrai que la région d'Osorno à forte population d'origine allemande n'était pas la meilleure place pour afficher le CHE.
Lors de l'achat de nos billets d'avion de Puerto Mont vers Santiago chez un agent de voyage d'Osorno, Yves portait un T shirt à l'effigie de CHE GUEVARA. Un autre client de la place dans la soixante au profil d'ancien officier militaire sous Pinochet a fait remarquer à Yves que le CHE n'était pas trop aimé au Chili à cause de ses erreurs politiques dans le passé. Par personne interposée, une employée de l'agence qui parlait français, il lui a répliqué qu'on pourrait en dire autant de tous les hommes politiques de la terre.
C'est vrai que la région d'Osorno à forte population d'origine allemande n'était pas la meilleure place pour afficher le CHE.
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